Les différentes pratiques de l’art de la magie
La magie est un art universel qui existe depuis des millénaires sur tous les continents. Les hommes des cavernes s’en servaient pour des rites religieux il y a environ 50 000 ans. Cependant, c’est au moyen âge qu’elle est apparue en Europe. Les premiers magiciens de l’époque étaient des avaleurs de sabres et des cracheurs de feu.
L’usage de la magie selon le but ou la méthode se divise en plusieurs disciplines.
La cartomagie
La cartomagie ou cartomanie est l’une des disciplines les plus courantes. Elle s’effectue à l’aide de manipulations, de tours automatiques et de cartes truquées. Le magicien qui la pratique est appelé cartomane ou cartomagicien et est le plus souvent présenté en close up. Toutefois, il existe des tours uniquement basés sur l’effet visuel (lévitation, disparition et apparition de carte) qui peuvent être considérés comme tours de scène. Johann N. Hofzinser est le père de la cartomagie.
Piéçomagie
Contrairement à la magie des cartes, la piéçomagie exige la connaissance d’un minimum de techniques basées sur la manipulation de pièces de monnaie qui peuvent être empruntées ou pas.
Tours automatiques
Les tours automatiques se présentent de plusieurs façons et ne nécessitent aucune manipulation de la part du prestidigitateur. L’illusionniste effectue souvent tous les tours dans les mains du spectateur. La présentation qu’il en fait déterminera la réussite du spectacle, c’est donc l’occasion de peaufiner les textes et l’ambiance globale.
Mentalisme
La particularité de ce tour est qu’il regroupe les capacités supranaturelles de notre cerveau telles que la lecture de la pensée ou la divination. Bien que de nombreux magiciens refusent de l’assimiler à la prestidigitation, le mentalisme est basé sur des trucages classiques de la magie. La psychologie, l’illusion, la manipulation, l’utilisation de la mémoire et les calculs rapides sont ses instruments.
Grandes illusions
La grande illusion présente les tours qui ne peuvent être réalisés que sur scène. La pratique requiert du matériel encombrant et de gros moyens humains, techniques ou financiers. Les spectateurs participent rarement à ce type de magie. L’icône est David Copperfield (voir ici), car il a porté la grande illusion à son apogée dans les années 1990. L’utilisation de jolies filles sert à détourner l’attention des spectateurs, mais les trois critères fondamentaux de sa réussite sont la mise en scène, le jeu d’acteur et la fabrication du tour.
Méga-illusions
La Méga-illusion renferme les tours de grande envergure telles que la disparition d’un monument ou d’un immeuble. Un budget colossal, des moyens humains et matériels, répondent à l’exécution de ce travail à travers une diffusion télévisuelle.
Et pour continuer sur une touche de dépaysement, lisez notre article sur le voyage en montgolfière.
Avant quand j’étais gamin avec les copains on apprenait à faire des tours de magie avec les cartes, mais maintenant j’ai tout oublié enfin je m’en rappelle que de deux ou trois tours haha.